Les ravageurs de la vigne sont potentiellement nombreux.
Cependant, dans notre région, les dégâts observés sont souvent limités et dus uniquement qu’à quelques insectes ou acariens. On distingue ainsi les ravageurs principaux (exemple, les vers de la grappe) des ravageurs secondaires (exemple, l’éphippigère). Le site Biodiviti recense, de manière exhaustive, tous les ravageurs afin de répondre à vos interrogations, même ponctuelles.
Pour chaque ravageur, nous répondons successivement à différentes questions : Quels dégâts sur ma vigne ? Comment les reconnaître ? Éléments de biologie ? Comment protéger ma vigne ? Protocole d’observation ? Quelle régulation possible par des auxiliaires ?
La protection contre ces ravageurs se raisonne avant tout par la présence (ou non) d’auxiliaires utiles, par la mise en place d’aménagements favorisant la présence de ces auxiliaires, par la mise en place de solutions alternatives aux pesticides.
Plus connus sous le nom d’araignées rouges ou jaunes, deux types d’acariens peuvent affecter la vigne : Acariens rouges : Panonychus ulmi, ponctuellement présent en région méditerranéenne . Acariens jaunes : Eotetranychus carpini, ainsi que le Tetranychus urticae ponctuellement présents en région méditerranéenne.
Ces minuscules acariens peuvent provoquer ponctuellement des dégâts au printemps : Acariens agent de l’érinose : Colomerus vitis. Acarien agent de l’acariose : Calepitrimerus vitis.
De nombreux autres insectes peuvent s’attaquer à la vigne. Les dégâts sont cependant très localisés et ne se rencontrent que très rarement dans nos vignobles.
Le terme mange bourgeons désigne les noctuelles, les boarmies, les chenilles bourrues. Les chenilles de ces papillons rongent et détruisent les bourgeons au moment du débourrement. Les dégâts occasionnés par ces ravageurs secondaires restent en général limités. Ils surviennent quand le débourrement est lent.
La cicadelle verte (Empoasca vitis) est également appelée, cicadelle des grillures. C’est un insecte piqueur suceur de l’ordre des hémiptères Ce ravageur est souvent présent dans le vignoble. Il est rarement dommageable, mais peut provoquer des dégâts spectaculaires de grillures du feuillage.
Cette pyrale s’est développée sur le pourtour méditerranéen et provoque des dégâts locaux.
Des dégâts liés aux escargots (petits ou gros) peuvent parfois s’observer lors des printemps doux et humides.
Cette tordeuse (Argyrotaenia pulchellana) est présente très ponctuellement en Provence.
Metcalfa pruinosa s’appelle aussi la cicadelle blanche ou cicadelle pruineuse. Elle est très polyphage, se nourrit de plusieurs végétaux. Cette espèce peut provoquer ponctuellement des dégâts dans le vignoble.
Cette chenille est une tordeuse de la vigne (Sparganothis pilleriana), tout comme les Eudémis, Cochylis, Eulia. La pyrale de la vigne est très épisodiquement observée en région méditerranéenne
Les tordeuses de la grappe sont des lépidoptères (papillons), appelées aussi vers de la grappe. Le ver de la grappe est un des principaux ravageurs de la vigne. Dans notre département, ce ravageur peut occasionner localement des dégâts.
La flavescence dorée est due à un phytoplasme (voisin des bactéries) qui ne peut survivre que dans les cellules vivantes de la plante, ou dans l’insecte vecteur qui transmet la maladie de cep à cep. Cette maladie est transmise par un insecte vecteur spécifique : la cicadelle Scaphoideus titanus, inféodée à la vigne.
Les cochenilles ne représentent pas un risque majeur pour notre vignoble, car il existe des auxiliaires pouvant réguler les populations. Ce sont des ravageurs secondaires à surveiller.
Cette drosophile originaire d’Asie pond ses œufs dans les raisins rouges, même si elle s’y développe mal et si elle préfère d’autres fruits.
