Cochenilles

Les cochenilles ne représentent pas un risque majeur pour notre vignoble, car il existe des auxiliaires pouvant réguler les populations. Ce sont des ravageurs secondaires à surveiller.

Quels dégâts sur ma vigne ?

En cas de forte pullulation, les piqûres de cochenille peuvent affaiblir la vigne et avoir un impact sur le rendement.

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Leur production de miellat favorise le développement de fumagine (moisissure noirâtre), qui peut nuire à la qualité du vin. Elles peuvent aussi être vectrice de certains virus de l’enroulement (type 1 et type 3).

Plusieurs espèces de cochenilles peuvent se rencontrer dans le vignoble : la lécanine (cochenille du cornouiller), les cochenilles floconneuses et les cochenilles farineuses. Elles sont toutes polyphages.

Comment les reconnaître ?

Les larves sont facilement repérables sur la face inférieure des feuilles, près des nervures de mai à fin août.

Les fourmis sont un bon indicateur de leur présence. Elles vivent en symbiose. Les fourmis sont friandes du miellat que secrètent les cochenilles, et protègent les cochenilles de leurs ennemis naturels.

Elements de biologie

Les cochenilles sont des insectes piqueurs suceurs, avec un seul cycle annuel.

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Elles hivernent selon les espèces au stade de femelle ou stade larvaire. La ponte commence en avril et peut se poursuivre jusqu’en août. Elle dure en moyenne 3 mois.

La forme larvaire est le principal stade mobile, facteur de dispersion. Les travaux de la vigne, le vent et les fourmis facilitent la dissémination des larves.

Comment protéger ma vigne ?

La stratégie de protection contre ces acariens doit se baser tout d’abord sur l’observation du vignoble, la possibilité d’une régulation naturelle par des auxiliaires, la mise en œuvre de techniques alternatives et en dernier recours, une lutte raisonnée adaptée.

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Le brûlage des bois de taille est vivement recommandé dans les parcelles infestées.

En cas de fortes infestations, il est possible d’intervenir avec un insecticide homologué (non spécifique) contre les cochenilles au moment de la remontée des larves. Les traitements d’hiver ne sont  pas recommandés car ils sont fortement préjudiciables à la faune auxiliaire.

Protocole d'observation

Observer 25 feuilles début juillet, pour déterminer la présence de larves. Le seuil de traitement n’est pas déterminé. La gravité des dégâts justifie très rarement une intervention.

Quelle régulation possible par des auxiliaires ?

Les populations de cochenilles sont souvent contrôlées par leurs parasitoïdes naturels : des hyménoptères. Plusieurs espèces de chrysopes, de coccinelles, d’araignées, ou un diptère (leucopomya silesiaca) peuvent également se nourrir de cochenilles.

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