Variétés résistantes aux maladies cryptogamiques
La création de variétés de vignes résistantes aux maladies fongiques s’est accélérée depuis une quinzaine d’année. Elle s’inscrit dans la stratégie menée par la filière viticole pour réduire son utilisation des produits phytosanitaires.
Le but de la création variétale de cépages résistants consiste à insérer les caractères de résistance des vignes américaines et asiatiques dans le fond génétique des vignes européennes.
Plusieurs variétés issues du programme INRA ResDur 1 bénéficient d’ores et déjà du classement temporaire, et devraient être classées définitivement et donc déployées sur le territoire national sans contrainte de surface à partir de 2018. Pour les programmes INRA ResDur, Géno-Vigne®et ResDur 3, les échéances prévisionnelles sont respectivement 2021 et 2024 pour les premières variétés définitivement classées et inscrites.
A la demande de la profession, les variétés dites « INRA Bouquet », à résistances fortes mais considérées comme monogéniques, font l’objet d’un régime de classement temporaire. Si les suivis effectués durant cette phase ne décèlent pas de contournement, et si les VATE sont concluantes, certaines pourraient être définitivement classées à partir de 2022.
Au-delà des disponibilités issues de la recherche française, les vignerons disposent aujourd’hui à la plantation de 12 variétés résistantes étrangères. Il s’agit de sélections allemandes (11) et italiennes (1). Elles ont obtenu leur classement définitif le 19 avril 2017 et ont été automatiquement intégrée au Catalogue national, car déjà inscrite au Catalogue d’un autre pays membre de l’Union Européenne.